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moi et moi émois ......
6 juillet 2007

l'albatros......

chanson_20d_5C_amour_20tournageje m'aprete a sortir acheté des clopes . on sonne. un coup de sonette tré pruden....peu etre "S" ma voisine .....

jouvre la porte et nan ce n'est pa "S" c mon voisin un jeune pianiste ki abite o 3eme ....

-"je suis vraimen dsl de te derangé , il ya des ouvrier ché moi , il remplace le ballon d'eau chode ki m'a laché. il fon bcp de brui  et je donne un concert o concervatoire demin é g besoin de répété.... eske ca ne te derangerai pa ke je travaille ché toi en attendan kil finisse je sai ke tu a un piano je tenten svt jouer la lettre a élise ( il a un sourir amusé kan il di ca , je jou si mal ke ca?! )enfin seulemen si ca ne te derange pa !

-"non , entre j'ten pri ...." je lui serre la main le + delicatemen possible , parske je sui tré timide , mais ossi parske ke je crain kune poigné energik n'affecte la magie de ses doigts . je lui offre a boire , il decline , je kite alor la piece pr le laissé travaillé et je vai massoir sr mon li .....

Des kil pose ses doi sr le clavier, lapartemen semble envahi par une force etrange . il ya de la puissance , de la grace dans sa maniere de jouer.

Alors je pense a " l'albatros " de beaudelaire : kan je le croise dan limmeuble , il est maladroit , lunaire , preske inadapté o monde. au piano , il rayonne. j'ecoute chak note , chak silence . la curiosité memporte , je vai lobservé ala derobé dan le couloir.

pk son visage evok til otan la souffrance ke le plaisir? le tps sarete. jusko momen ou il sen va.

Baudelaire : L'Albatros

    Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
    Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
    Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
    Le navire glissant sur les gouffres amers.

    A peine les ont-ils déposés sur les planches,
    Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
    Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
    Comme des avirons traîner à côté d'eux.

    Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
    Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
    L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
    L'autre mime en boitant, l'infirme qui volait !

    Le Poète est semblable au prince des nuées
    Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
    Exilé sur le sol au milieu des huées,
    Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

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moi et moi émois ......
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